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Du baiser à la baise : il n’y a qu’un pas !

Nous n’allons pas nous cacher, ce que nous préférons ici ce sont les baisers du 20ème et 21ème siècle ou communément appelés galoche, pelle, bécot bref le vrai poutou avec la langue et échange de salives. Le baiser c’est pas de la baise mais bien souvent il constitue un bon préliminaire à une communion charnelle des corps. Loin de moi l’idée de vous faire saliver en ces temps de pandémie pendant lesquels le bisou est à bannir de nos pratiques à moins de renouer avec quelque chose de moins brûlant que l’on nommera de façon inédite puisque le port du masque est obligatoire : le « baiser masqué »… Je vous propose une histoire du baiser, ses premières représentations, dans l’art et les écrits, ses significations au fil du temps…

Mais d’abord combien de temps passe-t-on à s’embrasser à notre époque ?

D’après une étude de 2013 menée par Rafael Wlodarski et Robin Dunbar, spécialistes de psychologie expérimentale à l’université d’Oxford (Grande-Bretagne), nous passerions dans notre vie 20 160 minutes à nous embrasser, soit deux semaines entières. Et il s’agit bien du baiser, lèvres scellées à celles d’une autre personne, et non de la simple bise amicale…

Le premier baiser dont on se souvient tous, avec une certaine nostalgie, a lieu en moyenne à l’âge de 16 ans : c’est le temps des premiers émois, c’est le temps de l’amour et également des premiers rapports sexuels pour certaines personnes. Des tutoriels sur internet, spécialisés pour expliquer comment effectuer un baiser, témoignent de l’importance accordée à ce moment chez les adolescents. Le premier baiser est aussi important parce que pour tous, cet échange sensuel préfigure le reste, la suite charnelle à donner.

Le baiser dans l’Histoire

À cause de cette pandémie, nous nous rapprochons du début de la Renaissance (1300-1600) : les nombreuses épidémies telles que la peste ont également fait disparaître le baiser public, même lorsqu’il est très chaste. Alors, les corps s’éloignent. Enfin, pas tous et pas tout le temps… Il suffit de relire la poétesse Louise Labé née vers 1524 et particulièrement « Baise m’encor, rebaise-moi et baise »…

Au 17ème siècle, le libertinage devient tout un art dans un certain milieu aristocratique. Molière dans son Dom Juan et sa réplique : « …souffrez que je les baise, je vous prie. » joue déjà sur le double sens de « baiser ». On se doute qu’il fait référence plus qu’à un simple baise-main, pratique respectueuse répandue cependant au 17ème et 18ème siècle.

Au 19ème siècle, en 1896, un film en noir et blanc fait scandale : il s’agit du premier baiser du cinéma qui est considéré de suite comme de la pornographie.

The Kiss, premier baiser de l’histoire du cinéma. 

Heureusement au 20ème siècle, le vent de la liberté sexuelle insufflé par Mai 1968 fera en sorte que le baiser, consistant à appliquer ses lèvres sur d’autres régions du corps, ne sera plus tabou… : « Faites l’amour pas la guerre ! »

Bisous ! Bisous !

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