Entre perte de désir, coup de foudre, panne impromptue, excitation et même l’exploration de nouveaux plaisirs avec un sextoy… Nombreux sont ceux à vivre, sur de plus ou moins longues périodes, les aléas du désir. Nous allons tenter dans cet article de répondre à quelques questions sur les montagnes russes du désir sexuel à travers quelques cas concrets.
Désir et puissance
Le fait est que les questions portant sur les troubles du désir semblent venir le plus souvent des femmes. Les hommes seraient plutôt préoccupés et consulteraient plutôt pour des troubles de l’érection que pour une perte du désir. Chez la femme, le désir défaillant est peut-être l’un des principaux problèmes sexuels. Mais il ne faut jamais perdre de vue que le désir est lié à la vie de couple et non seulement à l’individu. Il convient de discuter avec son conjoint, de mettre les choses sur le tapis comme l’on dit et d’avancer ensemble. Il se peut que ces discussions ne mènent à rien ou n’aboutissent pas complètement. Dans ce cas, vous pourrez tenter de consulter en couple un(e) sexologue ou un(e) sexothérapeute afin de faire avancer le schmilblick.
L’installation en couple !
Voilà, c’est décidé ! Vous vous installez ensemble dans un appartement. Vous aviez autrefois chacun un « chez-soi » et voilà que tout d’un coup, vous, vous retrouvez à partager l’intimité de votre conjoint. Avec les bons jours et les moins bons… Car oui, la vie en commun demande de faire des concessions ! Là encore, il convient de vous rapprocher de votre conjoint afin de déterminer ce que l’installation en couple a pu provoquer en termes de craintes, d’incompréhensions, voire de gêne par rapport au temps où vous profitiez chacun de votre indépendance. Ne perdez jamais de vue que le désir sexuel se nourrit de manque et ce manque, vous le cultiverez en prenant soin de votre jardin secret, en vous réservant des sorties en solo ou avec des ami(e)s… Tout ceci pour mieux retrouver votre partenaire le moment venu.
L’arrivée d’un enfant
L’arrivée d’un petit enfant au sein d’une famille humaine peut en effet avoir des conséquences sur le désir. Il faut savoir tout d’abord que certaines personnes peuvent ne ressentir du désir que lors des phases de mise en place du couple et de la conception d’un enfant et uniquement lors de ces deux phases cruciales. Après cela, ces personnes ne vont plus du tout s’intéresser à la sexualité et pourront même totalement s’en passer. Si nous rencontrons là un cas extrême, il est vrai qu’une panne de désir peut survenir lors de la naissance d’un enfant. Peut-être la femme prend-elle son rôle de mère particulièrement à cœur et oublie de s’occuper d’elle-même ? Il appartient alors à son conjoint de permettre à la mère de prendre la bonne distance d’avec son enfant afin de se réapproprier son couple.
Un petit aphrodisiaque ?
Avec l’âge, la routine, le désir peut s’émoustiller. La tentation est grande alors de se tourner vers des solutions « magiques ». pour raviver l’envie. Nous mettons ce mot entre guillemets, car il faut bien vous dire une chose : il n’existe pas d’aphrodisiaque, mais juste des produits « excitants ». Prenons l’exemple du chocolat. Au XVIIIème siècle, le chocolat chaud était servi avec parcimonie, surtout aux dames, parce qu’il avait la réputation d’être terriblement excitant… En réalité, le chocolat n’est pas à proprement parler un « excitant », même si ses propriétés lui confèrent le rôle de booster certains neurotransmetteurs comme la dopamine. Ne perdez pas de vue non plus que chacun réagi différemment à tel ou telle substance. Le café en est un bel exemple. Le plus efficace des aphrodisiaques, c’est tout simplement l’amour ! Alors, prenez votre partenaire par la main et soyez follement amoureux ou partagez des fantasmes torrides et excitants !
