Briana nous a séduit. Cette jeune femme pétillante est séxothérapeute et coach de vie. Son crédo ? La nature ! Ses conseils portent sur la sexualité, bien sûr, mais aussi sur des sujets variés tels que la nutrition, le bien-être… Toujours avec une pointe d’exubérance qui vous mènera parfois plus loin encore, dans des domaines inexplorés de vous-même… Portrait d’une sexothérapeute qui préfère parler de « sex-coaching ».
Docteur Strangelove : Briana, présente-toi en quelques mots s’il te plait ?
Briana : Je suis sexothérapeute et coach de vie. Je suis mariée, mais j’en parle très rarement.
D S : Il faut une formation spéciale ?
Oui, bien sûr. J’ai remarqué une chose très importante dans mon travail, c’est que les formations et les études ne m’ont rien apporté. Rien. Je préfère parler de ce que j’ai étudié seule par la lecture ou par l’apprentissage personnel. Bien que la profession soit encadrée, le terme de sexothérapeute est peu connu.
DS : Donne-nous ta définition de la sexothérapie.
Ne pas confondre le sexologue, qui est médecin, avec le sexothérapeute qui va se pencher sur l’aspect psychologique. Selon moi, pour comprendre quelque chose, il faut l’avoir vécu et si l’on veut aider quelqu’un, il faut comprendre sa situation. Contrairement peut-être à certains thérapeutes, je ne me contente pas d’écouter, je fais en sorte de régler vraiment le problème.
DS : Quelle est la durée d’une thérapie ?
D’abord, il faut venir me voir pour une première consultation. Dès lors, je peux savoir si la personne va avoir besoin d’un suivi ou si je ne peux tout simplement pas aider, ce qui arrive également… Certaines personnes viennent pour deux ou trois consultations et d’autres sur des durées plus longues. C’est très variable.
DS : Tu te limites à la sexualité ?
Non, je travaille sur énormément d’aspects : la confiance en soi, les complexes, le changement qui fait parfois peur, l’image de soi. J’aide également dans les relations sentimentales, le relationnel, mais aussi l’alimentation, le bien-être et la santé. C’est pour cela que je me présente plus comme un coach de vie.
Exercer en cabinet, ce n’est pas mon truc
DS : Tu exerces en téléconsultation, pourquoi ?
Exercer en cabinet, ce n’est pas mon truc. Je suis proche de la nature, j’aime la vie dans les bois, l’aventure…
DS : D’où ton positionnement plutôt atypique.
C’est sûr, je n’ai pas du tout la tête de l’emploi. Je fais beaucoup plus jeune que mon âge, je suis particulière… Mes patients ressortent souvent de séance, surpris, heureux ou morts de rire. Les séances ne manquant pas d’originalité…
DS : Tu es à la fois sexothérapeute, coach de vie, mais aussi influenceuse. Tu communiques de façon très originale sur les réseaux sociaux et ce n’est pas toujours en relation avec ton métier par ailleurs.
Je fais les choses assez naturellement. Les professionnels de la santé ou les coachs de vie ont une communication très encadrée. Pour ma part, si j’ai envie de parler du menu du repas de mon chien la veille, j’en parle, c’est au feeling. Au début, j’avais créé ce personnage de Mademoiselle Gourgandine et j’essayais d’avoir un côté conventionnel et assez sérieux, mais au fur et à mesure le naturel a pris le dessus… et depuis je fais en sorte d’être moi-même, Briana, avec mon langage olé olé ou les conneries que je peux sortir parfois…
Mon père est un présentateur TV très connu au Sénégal
DS : D’où vient ce nom de Mademoiselle Gourgandine ?
Je viens d’une famille plutôt aisée, mon grand-père était diplomate et mon père est un présentateur TV très connu au Sénégal. D’ailleurs certaines personnes m’ont reconnue. Depuis toute petite, je suis le vilain petit canard dans ma famille, celle qui ne se gêne par pour aborder certains sujets, celle qui porte des piercings et des tatouages, vous voyez… Depuis mon plus jeune âge j’ai une ouverture d’esprit sur les questions sexuelles, une fascination pour le tantrisme et évidemment cela a dérangé ma famille. C’est pour ça que lorsque j’ai créé ma chaîne YouTube j’ai créé ce personnage de Mlle Gourgandine qui est un peu là pour dire « j’assume et je vous emmerde. »
DS : Tu as une petite poupée vaudou, tu pratiques la vaudou ?
Non, pas du tout. C’est une patiente qui m’a découverte à travers mes vidéos et mon site Internet et qui est devenue une amie. Elle m’a offert cette poupée faite à partir d’une chaussette et je trouve qu’elle ressemble un peu à une poupée vaudou, je trouve ça très mignon…
DS : Tu as une audience très variable. Ça peut exploser à un million de vues comme plafonner à 10 000 vues suivant les vidéos. Comment expliques-tu ça ?
D’un côté, il y a les vidéos faites de manière très conventionnelles et de l’autre des vidéos faites plus ou moins spontanément. Ceci explique peut-être cela… L’effet « confinement » a aussi joué, car les vidéos que j’ai sorties durant cette période ont fait beaucoup plus de vues. Enfin, tout est une question de sujet.
DS : Ta démarche en t’affichant sur Facebook, Youtube ou encore Instagram est-il uniquement d’attirer une clientèle ou y a-t-il autre chose ?
Si je pouvais m’en passer, je m’en passerais volontiers. Mon truc, c’est de vivre dans les bois, naturellement, partir planter ma tente à l’aventure…
J’ai fait l’amour dans une réptilerie, au milieu des serpents
DS : Il faut réaliser ses fantasmes selon toi ? Peux-tu nous révéler un fantasme que tu n’as jamais révélé ?
Selon moi, oui, il faut les réaliser. D’ailleurs, je crois bien les avoir tous réalisés. C’est presque un regret de ne pas avoir du coup un fantasme secret à te révéler. Mais plein de choses restent à explorer et nous avons tous encore plein de choses à apprendre…
DS : Quel est ton film d’amour préféré ?
Ce serait plutôt une série : Sens 8. C’est une vraie merveille, sans limites, sans tabous, avec de l’amour et encore de l’amour et surtout de la tolérance.
DS : L’endroit le plus bizarre où tu as fait l’amour ?
Rien n’est insolite à mes yeux, mais j’ai fait l’amour dans une reptilerie, au milieu des serpents et des crocodiles.
DS : Quelle est la célébrité la meilleure au lit selon toi ?
C’est impossible à savoir. Mais l’acteur Tom Hardy m’émoustille, car dans tous ses rôles au cinéma, il a toujours un côté fou et perché… j’aime bien ça ?
DS : Parle-nous de ton partenariat avec le lovestore Rue des Plaisirs.
Je suis presque tous les jours sur la plateforme, je regarde ce qui m’intéresse et David, votre chargé des partenariats, m’envoie gentiment des produits à tester. Si le produit ne me plait pas, je le fais savoir, et s’il me plait je le recommande à mes patientes et à mes abonnés sur les réseaux sociaux.
DS : Passons aux questions sérieuses. Tu es cuir ?
Oui, j’aime bien le cuir. J’ai peu de limites. Le cuir, le BDSM, pour moi, c’est quasiment trop conventionnel…
DS : Moi j’aime les films de gladiateurs, ça t’excite les films de gladiateurs ?
Pas du tout parce que je ne suis pas du tout attiré par le prototype du mâle grand, costaud, musclé qui dit qu’il a une grosse quéquette…
DS : Ça peut être un gladiateur musclé avec une petite quéquette ?
(Rires) Aussi, oui… Mais mon attirance ne va pas forcément vers le physique, c’est plus le petit truc en plus chez une personne qui va me toucher et me donner envie d’aller vers la personne !
DS : Mon diagnostic à moi est bon ! Mais je vais te prescrire tout de même quelques jouets : pour commencer un Wand Dorcel, un Satisfyer Pro 2, et puis un Yummy Sunshine de la même marque, un gel stimulant Point G puisque tu sembles l’avoir trouvé, et pour finir un Anneau Vibrant Power Clit de chez Dorcel ! Merci Briana ! ^^
Merci Docteur ! À bientôt !
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