Qui ne connaît pas la bonne vieille tradition du baiser sous le gui pour bien passer le cap du nouvel An ? De nombreuses légendes existent autour de cette charmante coutume : dans les forêts scandinaves, les combattants ennemis qui se rejoignaient sous le gui, devaient déposer les armes et respecter une trêve. À notre époque, le baiser sous le gui est resté encore un signe d’amitié, d’amour, de soutien… Les couples qui s’embrassent sous le gui seraient promis à un mariage dans l’année ! Mariage ? Non… Trop peu pour nous ! Parlons un peu de badinage, plutôt…
Esquiver un pas ou deux de danse de salon, tout en vous dirigeant vers les boules de gui (kissing ball, en anglais) avec ses gros fruits rouges, attachés à un fil, au-dessous du plafond d’une salle de bal qui est décorée comme un sapin de Noël. Une fois sous le gui (on vous aura déjà félicité sur vos talents de danseur.se), faites votre plus beau clin d’œil à la jeune femme devant vous. Vous la reconnaitrez, elle sera habillée en un petit lutin… un corset d’où rebondit une poitrine conséquente et un bonnet rouge en guise de chapeau.
Mutine, elle vous soutiendra du regard d’abord puis avancera doucement vers vous, vous déshabillera petit à petit, vous fera ôter votre veste et votre chemise. Et elle commencera à vous caresser le dos… Débute ainsi, une danse charnelle avec cette étrange partenaire, avec qui vous échangerez des regards langoureux, des mains baladeuses parcourront votre corps puis ces caresses se transformeront en un véritable massage érotique.
Dès lors, imaginez un jeu avec cette fée de Noël : proposez-lui d’écrire à la plume quelques mots sur son corps dénudé ! Profitez pour la titiller avec votre plumeau, juste avant qu’elle dégaine de son sac un sextoy telle une baguette magique érotique à utiliser au gré de vos envies.
ET SI NOUS NE FAISIONS PAS QUE NOUS EMBRASSER SOUS LE GUI ???
Voilà un scénario bien huilé qui mérite d’être enrichi par vos soins en réalisant vos propres fantasmes, les plus divagants. Et si le gui devenait le symbole de l’érotisme ? Il faut tordre le cou aux formules familières, rompre avec la tradition, tirer la langue aux choses convenues d’avance pour faire place à l’imprudence…